vesubie wilderness mountains

Aller au contenu | Aller au menu | Aller à la recherche

vendredi, avril 2 2010

depuis 1949 ...

Comme dit 'Wikipédia' le mouflon a été introduit dans les Alpes en 1949. Ils sont maintenant bien plus nombreux que sur l'île de Beauté. Ici à St Martin nul besoin de grimper très haut ni longtemps pour les observer. Une petite demi-heure de marche et la harde du Villars est devant vos yeux ! Ils partagent les terrasses nouvellement restituées à l'herbe avec les vaches. Bien sur ils vont monter progressivement dans les hauteurs au fur et à mesure de la fonte et deviendront bien plus difficile à contempler l'été installé. En ce moment ils sont tirailler par la faim et n'hésitent pas à descendre près des habitations d'estives, sans vies à cette période. La harde que j'avais observée l'année dernière a perdue beaucoup de mâles, je n'en compte que deux pour seize femelles. Peut être ont-ils été victimes des loups ou de l'âge et peut-être bien que cette harde est nouvelle. Comme je continue ma balade d'après midi jusqu'au Courtil Daniel , je rencontre 3 petits 'cul blanc' de chevreuils qui s'échappent dans la forêt. Au Courtil il ne reste que ruines. Je rencontre encore quelques femelles mouflons mais pas de jeunes. Il fait très beau et je peux jouir du point de vue remarquable sur le Boréon, la vallée et le Gélas et les sommets environnants. Un coin très sauvage.

Quelques images de l'atmosphère du jour <ici>

mardi, mars 23 2010

C'est le printemps ?

Je profite des premiers beaux jours pour approfondir le moyen pays... Après avoir exploré les corniches et les balcons du Brec d'Utelle, aujourd'hui je vais descendre les gorges de la Vésubie par les sentiers historiques. J'envisage de faire une boucle au départ du Pont qui enjambe la Vésubie à Béringuier. En partant de là j'espère rejoindre la D32 au Colombier, juste à l'épingle près de la balise 5A et ainsi gagner 2 bons kilomètres de macadam. La montée est sauvage, mais je découvre rapidement la trace d'un ancien sentier , ce qui est très logique. Bien sur il est abandonné depuis bien longtemps et totalement envahi. Un peu sous la route il devient très propre puisqu'il donne accès à des propriétés qui ne manquent pas d'arborer le célèbre panneau 'Privé'. Mais je ne fais que passer... A nouveau un peu de maquis après l'épingle et me voici sur le sentier valléen. Au passage je note que la balise 5A n'est pas bien positionnée, elle se trouve plus bas à la croisée de sentiers avant le Pont. Après c'est un sentier superbe jusqu'au Cros, quelques moutons paissent près de la chapelle St Antoine, la vallée est silencieuse car fermée au trafic ce jour. Voila qui me permet de rejoindre la voiture par la route en toute tranquillité, en admirant les gorges et en traversant sereinement le tunnel. Je découvre la Stèle d'un jeune fille disparue accidentellement, c'est très surprenant...

Quelques impressions de l'ambiance <ici>

mercredi, janvier 13 2010

L'hiver a pris ses quartiers

Comme partout dans notre belle Europe , le manteau blanc de l'hiver a recouvert la terre. Ici , pas de quoi se plaindre , la couche est sans excès et les moyens de toutes façons sont au point pour entretenir les accès, voir même ils font du zèle avec nos impôts. Comme la mairie du village qui veut ressembler à Versailles, mais son magistrat n'est pas Louis, lui , il adopte néanmoins les mêmes principes , ceux de la gabegie alors que le réseau manque d'électrons. Bref

Quelques impressions de l'ambiance <ici>

samedi, décembre 19 2009

j'ai la flemme de tenir ce blog !

vendredi, novembre 20 2009

De la barre Nord du Mounier à Valabres par les crêtes !

Voilà une belle sortie OVS menée à bien grâce à la météo et à la présence de Jean Marc Joeggle. Initialement j'avais programmé la rando pour le jeudi, le soleil n'a pas failli, il était bien présent avec son masque d'été indien. Je pensait faire une boucle par le Col de Valette et Quartier d'Aoust mais l'idée de terminer à Valabres; suggérée par Jean Marc avec un jeu de voitures est génial. Et pour parfaire cette grande montagne russe je propose de monter par la crête qui part de la bergerie de Galestrière, balise 39; jusqu'au pied du Mounier, la baisse du petit Valet. La neige n'étant présente que sur la cime qui surplombe la baisse, simplement l'emport des crampons devrait faire l'affaire. De toute évidence faire cette sortie raquettes aux pieds s'avèrerait bien trop pénible, je m'en rend compte rapidement dans la montée vers la Chapelle St Eurosie, surtout si le sentier est caché sous une couverture de poudre. Comme prévu nous chaussons les crampons pour terminer l'ascension de la pointe à 2521m qui est bien glacée en faîte. Le mont Gravières semble bien éloigné mais nous ne doutons pas. Le parcours en crête est superbe, les chamois détallent surpris de notre présence dans ces parages. Nous suivons la ligne faîtière au plus près tandis que le dénivelé qui s'accumule se rappelle à nos muscles. Nous éviterons quand même l'ascension totale du petit sommet avant le col afin de conserver des forces pour le dernier point du vue; le Mont Gravières. Juste le temps d'un en-cas et nous attaquons la descente finale sur la crête de Gravières puis de Toussaint. A 1893 m se trouve des ruines alignées, des vestiges que je pense militaires, le Mont Gravières étant un poste avancé du dispositif Maginot, proche de Rimplas. Il n'y a pas d'ambiguïté pour trouver le sentier, il démarre au plus haut des rochers de Valabres pour effectuer une belle déclivité en zig-zigs dans le mélèzin jusqu'au hameau déserté de Valabres. Pour rejoindre la vallée de la Tinée il a fallu échafauder un sentier muletier monumental au prix d'un labeur certain; le résultat est assez sublime.

Le périple en quatre-vingt-dix photos : <ici>, la carte sur le géoportail : <>

- page 2 de 16 -